Ou presque. Parce qu’on va pas se mentir, ça me ferait un petit budget crises de nerf… Ma solution intermédiaire pour un shoot de mignon ? Disney Dreamlight Valley, un croisement entre Animal Crossing (dont je me suis copieusement lassée) et Stardew Valley (qui n’a pas réussi à m’attraper) avec une pincée de quêtes supplémentaire. Et une demi-tonne de personnages Disney et Pixar, aussi.
Bienvenue dans la Vallée, dont se sont échappés la majorité des habitants lorsque l’Oubli s’y est invité. Le problème ? Même s’ils ont réussit à rejoindre leur royaume par le Château des Rêves (c’est pas mignon ça ?), leurs souvenirs de la Vallée ont disparus. Le restant des troupes, Picsou, Mickey, Dingo et Merlin, a également perdu la mémoire mais tient le fort.
Votre mission, dans tout ça, sera de faire revenir les différents personnages et de reconstruire la Vallée. Cela impliquera un poil de désherbage pour se débarrasser des épines se sont incrustées un peu partout et qui bloquent l’accès aux différents biomes. C’est un premier pas pour permettre à tout ce beau monde de retrouver la mémoire.
Eh oh, eh oh, vous avez du boulot
Armé d’une pelle, d’une pioche, d’un arrosoir, d’une canne à pêche et d’un appareil photo, vous allez donc courir un peu partout pour cultiver des ressources, en récolter et bricoler pour compléter les quêtes. D’ailleurs, stockez quelques bricoles quand vous trouverez des coffres ou la recette pour les faire. Ca simplifie la vie. Pour être plus efficace, vous pourrez vous balader avec un personnage auquel vous aurez attribuer un talent, qui progressera aussi avec le temps.
Outre vous remplir les poches plus vite, ces ballades permettent de faire évoluer la jauge d’amitié des concernés. Un élément dont je me suis un peu fichue jusqu’à me retrouver coincée dans la progression, à devoir aller tchatcher et donner des cadeaux plus ou moins aléatoires à tout le monde pour faire monter la fameuse jauge et débloquer des quêtes. D’autres missions ont pour but d’amasser de la dreamlight, la monnaie nécessaire pour ouvrir des royaumes et débloquer des biomes. Chacun ayant leurs spécificités, l’investissement est nécessaire pour progresser.
Pas tout à fait cousu finement
L’histoire est plutôt chouette. Elle comporte des ellipses techniques, mais elle connecte d’une manière plutôt mignonne les différents personnages à leur univers de départ. Les discussions avec chacun comporte un certain nombre de références à leurs films respectifs prêtant à sourire. Je ne suis pas la disneyphile la plus pointue ni la plus assidue, mais j’admets avoir piaffé en découvrant certains personnages.
Techniquement, quelques glitches font que personnages peuvent rencontrer le décor. Je me suis donc lancée dans la collection de captures d’écran à la noix … Du côté de la prise en main, c’est très simple et le risque est minime. J’ai bien essayé de le faire s’agiter avec une jauge d’énergie vide mais rien d’autre qu’un message me conseillant de manger quelque chose ou de rentrer chez moi pour me requinquer n’est apparu.
Préparez le livret A
Côté personnalisation, j’ai l’impression que la version Switch pédale un peu sur l’aménagement de la maison. Du reste, vous partirez avec un bicoque un peu déglinguée que vous pourrez ensuite aménager, agrandir puis, lorsqu’elle aura atteint sa taille finale, en changer l’aspect.
C’est Picsou (évidemment) qui vous permettra de faire progresser votre maison tant sur l’ameublement que sur son aspect extérieur. Détenteur des cordons de la bourse, il vous permettra de rénover et d’améliorer les stands, sa boutique et les puits du village. Ils constitueront d’ailleurs le moyen de transport le plus rapide d’une zone à l’autre.
Les limites du fan service
Parlons maintenant de ce qui fâche : le comportement automatisé des personnages. Il faut déjà s’imaginer que lors d’une discussion, ils ne parlent pas. C’est un texte qui se déroule. Pourquoi pas, après tout. Mais pendant ces échanges, ils ont un geste ou une expression sur deux qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet. C’est un peu déroutant. À coté de ça, passer près d’eux déclenche des punchlines qui finissent par courir un peu sur les nerfs ou qui sont juste en décalage complet avec la situation. Un exemple ? Elsa qui murmure qu’il neige sous un grand soleil, pour pouvoir caler que « le froid est, heureusement pour moi, le prix de la liberté ». Je te prête mes lunettes si tu veux ! Au mieux c’est de la pollution que tu vois !
Disney Dreamlight Valley est disponible sur PC, Mac, Switch, Xbox et PS4/5.
Aleks Duncan
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