Là, assise dans son fauteuil, elle se gratte la tête. Le volume sur ses genoux est terminé et une question accompagne la couverture refermée. « Et maintenant, qu’est-ce que je lis ? » Elle, c’est Mademoiselle Jack, qui vous emmène faire un tour dans sa bibliothèque mentale. Bienvenue dans le premier épisode de ‘Jack a lu’, consacré à La maîtresse des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni.
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Une Kaori qui s’ignore ?
Japon, XXIIIe siècle. Kaori Yoshida passe le plus clair de son temps en ligne. Dans sa vie professionnelle, participant aux développements de mondes virtuels, et dans sa vie privée. Notre héroïne est du genre extrêmement anxieuse et porte une phobie sociale sévère. Moralité ? La vie est plus facile à gérer dans sa déclinaison virtuelle. Jusqu’à l’arrivée d’une charmante historienne et d’un lot d’ennuis au travail qui bouleverseront son équilibre. Retour sur la lecture du roman « Inline », de Lena Clarke, publié aux éditions Reines de Coeur.

J’en ai marre et je me tire à Disneyland
Ou presque. Parce qu’on va pas se mentir, ça me ferait un petit budget à chaque crise de nerf… Ma solution intermédiaire pour un shoot de mignon ? Disney Dreamlight Valley, un croisement entre Animal Crossing (dont je me suis copieusement lassée) et Stardew Valley (qui n’a pas réussi à m’attraper) avec une pincée de quêtes en plus. Et une demi-tonne de personnages Disney et Pixar, aussi.

Quand le coup de cœur s’impose
C’est une recommandation de lecture attrapée au vol. Elle se cachait dans une conversation et a bondit, légère comme une plume et rapide comme l’éclair. Je l’ai retenue un instant, puis laissée filer. Fort heureusement, l’ouvrage m’est tombé dans les mains quelques semaines plus tard. Et j’ai pu ainsi découvrir Timothé Le Boucher. Et quelle découverte. Quelle belle rencontre. Mais je m’égare, revenons-en au début et surtout à l’ouvrage.

Radio Ilmi #1 : De l’art de la critique
Radio Ilmi’, c’est aussi le nom que nous avons donné à un rendez-vous live fraîchement mis en place. Accompagnées d’un invité, Mademoiselle Jack et moi abordons un thème précis. Ici, l’exercice de la critique dans le domaine de la culture. Au micro : Emmanuel, critique notamment pour Olyrix.

Devenir
Et non, on ne va pas parler de Michelle Obama, mais de la première bande-dessinéee de l’illustratrice Joanna Folivéli. Elle est arrivée dans ma bibliothèque à la fin de l’automne. C’est tout à fait une façon détournée de reconnaître que j’ai plus que pris mon temps pour vous en parler ! La BD, éditée par l’association Deux Points Éditions, aborde les réflexions et l’expérience de femme trans de l’artiste dans un monde qui n’est pas toujours évident à naviguer.

Les risques de la quatrième de couverture
Vous ai-je déjà dit qu’il faut toujours se méfier des quatrièmes de couverture ? Oui ? Eh bien Je vais le répéter tout de même. On ne se méfie jamais assez d’une quatrième de couverture. Celle de ce roman est d’ailleurs à l’origine d’un énorme malentendu. En effet, dans cette quatrième de couverture traitre, il est fait mention d’un meurtre que le héros du roman devra résoudre. Je pensais donc avoir affaire à un polar. J’ai entamé ma lecture avec enthousiasme, mais j’ai vite trouvé que le cadavre se faisait attendre.

Coup de soleil et spleen-toboggan
Mi juin, les fesses dans l’herbe et des mots-fléchés sur les genoux, je vis ma meilleure vie. Depuis trois ans, je passe à côté de tous leurs concerts alors, cette fois, je me suis même installée avec un peu d’avance. Suffisamment pour que mes tibias commencent à crépiter sous le Soleil. Je commence à considérer la petite tranche d’ombre que font les dossiers de deux fauteuils gonflables quand le concert commence. Tant pis pour mes mollets…

Une soirée avec Dita
Samedi 4 juin 2022, la patronne et moi-même avions un rendez-vous… un peu particulier. Prévu depuis le mois de septembre, nous avions patiemment attendu, subissant sans protester la longue attente, conscientes que nous étions que la récompense serait largement à la hauteur. Samedi 4 juin, disais-je, nous nous donnèrent rendez-vous au métro Grands Boulevards. Nous avions revêtu nos habits de lumière pour cette belle occasion ! En effet, nous n’allions pas n’importe où, et n’avions pas rendez-vous avec n’importe qui.

Celle qui murmurait à l’oreille des ours
Le béret vissé sur la tête et l’écharpe impeccablement repassée, nous voilà partis sur une mer un poil agitée. Direction Cozy Grove, pour mettre en pratique les enseignements de Scouts à l’écoute et apaiser les fantômes locaux. Le problème ? J’ai le mal de mer, je ne sais pas nager et notre barque vient de s’éclater sur la plage.

Rite de passage (L’année de Grâce, K. Liggett)
Ça y est, c’est la rentrée pour l’équipe. La poussière s’est accumulée sur mon bureau mais le ficus a mystérieusement survécu. Le temps qui semble s’être arrêté reprend tranquillement au sein du bureau Ilmi. Entre les (trop nombreuses) nouvelles séries à regarder, les envies, les « j’ai la flemme »et les « trop tard », par quoi commencer ? Une petite chronique de livre… Mais lequel ? J’ai longuement hésité parmi plusieurs ouvrages puis un titre s’est imposé tout seul, comme une évidence : L’année de Grâce, de Kim Liggett – ma première claque littéraire de l’Été.

La dame des Halles
Elle s’est installée pendant l’Été. Celle que j’appelle la dame de Châtelet est le personnage central d’une fresque de l’artiste plasticien Hopare. Installée dans le Forum des Halles, on la découvre depuis les hauteurs ou, par surprise, en la foulant du bout des pieds. Hopare a accepté, à l’occasion d’une interview, de revenir sur la création de sa fresque éphémère.