Il y a de bons livres. Qui vous marquent. Qui vous transportent. Qui vous émeuvent, comme Le Cirque des rêves, d’Erin Morgenstern (vraiment, lisez ce livre). Il y a aussi de mauvais livres, qui vous tombent parfois des mains avant même la fin de l’histoire. Des livres qui vous ennuient profondément, qui vous agacent et parfois même vous énervent par leur médiocrité, leur vide, leur absence totale d’intérêt.
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Réconfort
Pour une fois, j’ai décidé de vous parler d’un livre de la rentrée littéraire. Non, je ne suis pas tombée sur la tête, je n’ai pas été touchée par la foudre et non, je ne suis pas devenue par miracle une adepte de la rentrée littéraire. Ce petit écart à mon choix de ne jamais (ou presque) vous parler de nouveautés, c’est entièrement de la faute de Daniel Picouly.

La folie des grands espaces
Dans « Les Mangeurs d’argile » de Peter Farris, tout commence par une chute. Un banal accident, en apparence, mais si les choses étaient ce qu’elles semblent être, il n’y aurait pas d’histoire, n’est-ce pas ?

Chasse
Lors d’une sortie scolaire, une classe découvre le corps d’une femme décapitée. Un peu plus loin, dans un jardin, c’est la tête d’une femme dépourvue de nez qui est retrouvée. La policière Karin Adler ainsi que ses collègues vont devoir se pencher sur cette affaire des plus singulières, qui semble se conformer à d’anciens châtiments réservés aux sorcières. Mais qui souhaiterait ainsi ressusciter des pratiques brutales et meurtrières d’un autre temps ?

Dans le secret des reines
« Une cour sans femme, c’est comme un jardin sans fleur », disait François Ier, dont les multiples butinages sont restés dans les annales. C’est aussi l’une des citations qui ouvrent le livre de Bernadette de Castelbajac, dédié aux (très) nombreuses dames et demoiselles d’honneur ayant servi les reines de France, depuis Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI jusqu’à Marie-Antoinette.

Figure paternelle
C’est le renard qui m’a attiré l’œil. Dans la librairie, la bestiole me faisait signe avec son museau pointu et son air un peu narquois. Et puis mes yeux sont passés du héros à la tempête infernale sur ses épaules. En retournant le livre, j’ai compris que je m’engageais dans une histoire de famille difficile, racontée avec beaucoup de poésie.

La Tisseuse de monde
Vous connaissez peut-être ce sentiment. En démarrant un livre, vous êtes intrigué. Et d’un coup, vous tombez dedans façon Alice au Pays des Merveilles. C’est un peu ce qui s’est passé à la lecture du dernier roman d’Erin Morgenstern, La Mer sans étoiles. Et je sens que j’ai encore un pieds dedans.

Progressions croisées
Le 9 septembre, les éditions Alisio publiait la traduction française du dernier livre d’Ibram X. Kendi, Comment Devenir antiraciste. Une lecture qui explore la construction et les expressions du racisme, pour mieux le contrer.

Thriller fantastique
Mes lectures sont souvent le fruit du hasard. J’aime piocher à l’aveugle sur les rayons des bibliothèques et faire confiance à la chance. C’est comme ça que le premier Cédric Sire, « Vindicta », est arrivé entre mes mains. D’ailleurs cette lecture m’a plu et m’a donné envie de découvrir l’auteur avant sa mue, Sire Cédric, maître du polar fantastique. J’ai commencé par lire « Avec tes yeux », dont j’ai apprécié l’intrigue, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue. Je me suis ensuite tournée vers les aventures de son héroïne récurrente, Eva Svarta, avec l’ouvrage “ Le Premier sang”.

Thriller médical ?
Tout commence par une opération de routine, un cas banal comme les hôpitaux en soignent par centaines. Cas d’autant plus anodin qu’il se présente au Boston Memorial Hospital, insitution à la pointe de la modernité et de la technologie. Pourtant, lorsque qu’un cas “banal” se situe au début d’un roman étiqueté thriller, c’est qu’il est destiné à ne pas le rester. Et, malheureusement pour le patient, celui-ci se métamorphose en drame.

Maladroite ?
De tous les exercices littéraires, l’écriture d’un roman issu d’un fait divers me semble des plus délicats. Comment ne pas tomber dans le pathos ? Ne pas se rouler dans le misérabilisme de bas étage ? Comment retranscrire avec justesse cette idée de la vie ordinaire qui bascule, d’un seul coup, dans le drame ? Alexandre Seurat a osé s’y attaquer avec un premier roman audacieux sur le thème difficile de la maltraitance infantile.

Évasion
C’est l’histoire d’un cirque mystérieux et féerique. Il arrive sans prévenir et se dresse d’un coup sans que personne ne l’ait vu s’installer. A minuit, ses portes s’ouvrent et permettent aux visiteur d’assister à des numéros plus féeriques les uns que les autres, de déambuler entre d’incroyables pavillons et de toucher du doigt le merveilleux. Le Cirque des rêves est ainsi fait : il ne ressemble à aucun autre et les visiteurs en ressortent tous profondément marqués.