Là, assise dans son fauteuil, elle se gratte la tête. Le volume sur ses genoux est terminé et une question accompagne la couverture refermée. « Et maintenant, qu’est-ce que je lis ? » Elle, c’est Mademoiselle Jack, qui vous emmène faire un tour dans sa bibliothèque mentale. Bienvenue dans le premier épisode de ‘Jack a lu’, consacré à La maîtresse des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni.
All posts filed under: Lectures

Une Kaori qui s’ignore ?
Japon, XXIIIe siècle. Kaori Yoshida passe le plus clair de son temps en ligne. Dans sa vie professionnelle, participant aux développements de mondes virtuels, et dans sa vie privée. Notre héroïne est du genre extrêmement anxieuse et porte une phobie sociale sévère. Moralité ? La vie est plus facile à gérer dans sa déclinaison virtuelle. Jusqu’à l’arrivée d’une charmante historienne et d’un lot d’ennuis au travail qui bouleverseront son équilibre. Retour sur la lecture du roman « Inline », de Lena Clarke, publié aux éditions Reines de Coeur.

Quand le coup de cœur s’impose
C’est une recommandation de lecture attrapée au vol. Elle se cachait dans une conversation et a bondit, légère comme une plume et rapide comme l’éclair. Je l’ai retenue un instant, puis laissée filer. Fort heureusement, l’ouvrage m’est tombé dans les mains quelques semaines plus tard. Et j’ai pu ainsi découvrir Timothé Le Boucher. Et quelle découverte. Quelle belle rencontre. Mais je m’égare, revenons-en au début et surtout à l’ouvrage.

Devenir
Et non, on ne va pas parler de Michelle Obama, mais de la première bande-dessinéee de l’illustratrice Joanna Folivéli. Elle est arrivée dans ma bibliothèque à la fin de l’automne. C’est tout à fait une façon détournée de reconnaître que j’ai plus que pris mon temps pour vous en parler ! La BD, éditée par l’association Deux Points Éditions, aborde les réflexions et l’expérience de femme trans de l’artiste dans un monde qui n’est pas toujours évident à naviguer.

Les risques de la quatrième de couverture
Vous ai-je déjà dit qu’il faut toujours se méfier des quatrièmes de couverture ? Oui ? Eh bien Je vais le répéter tout de même. On ne se méfie jamais assez d’une quatrième de couverture. Celle de ce roman est d’ailleurs à l’origine d’un énorme malentendu. En effet, dans cette quatrième de couverture traitre, il est fait mention d’un meurtre que le héros du roman devra résoudre. Je pensais donc avoir affaire à un polar. J’ai entamé ma lecture avec enthousiasme, mais j’ai vite trouvé que le cadavre se faisait attendre.

Rite de passage (L’année de Grâce, K. Liggett)
Ça y est, c’est la rentrée pour l’équipe. La poussière s’est accumulée sur mon bureau mais le ficus a mystérieusement survécu. Le temps qui semble s’être arrêté reprend tranquillement au sein du bureau Ilmi. Entre les (trop nombreuses) nouvelles séries à regarder, les envies, les « j’ai la flemme »et les « trop tard », par quoi commencer ? Une petite chronique de livre… Mais lequel ? J’ai longuement hésité parmi plusieurs ouvrages puis un titre s’est imposé tout seul, comme une évidence : L’année de Grâce, de Kim Liggett – ma première claque littéraire de l’Été.

Chienne de vie
“My Broken Mariko” est un trigger à lui tout seul. Conçu par Waka Hirako, ce manga aborde coup sur coup la mort, le suicide, les violences familiales, les violence conjugales et le viol. La lecture a quelque chose du virage pris beaucoup trop vite, de la descente de montagne-russe trop violente, qu’on arrêterait pourtant pour rien au monde.

Neige amère
Il y a quelque temps, je m’embourbais dans la lecture d’un livre agréable qui mettait un temps fou à démarrer. Il n’avait pas de défaut particulier, en dehors de celui-ci, et m’a fait passer des heures agréables. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de regarder ailleurs. Et, dans un moment de faiblesse, j’ai fini par céder. Je me suis détournée du droit chemin. J’ai trompé mon ennui avec un autre livre. Celui dont nous allons parler aujourd’hui : La Classe de Neige, d’Emmanuel Carrère.

50 nuances de bof
Il y a de bons livres. Qui vous marquent. Qui vous transportent. Qui vous émeuvent, comme Le Cirque des rêves, d’Erin Morgenstern (vraiment, lisez ce livre). Il y a aussi de mauvais livres, qui vous tombent parfois des mains avant même la fin de l’histoire. Des livres qui vous ennuient profondément, qui vous agacent et parfois même vous énervent par leur médiocrité, leur vide, leur absence totale d’intérêt.

Réconfort
Pour une fois, j’ai décidé de vous parler d’un livre de la rentrée littéraire. Non, je ne suis pas tombée sur la tête, je n’ai pas été touchée par la foudre et non, je ne suis pas devenue par miracle une adepte de la rentrée littéraire. Ce petit écart à mon choix de ne jamais (ou presque) vous parler de nouveautés, c’est entièrement de la faute de Daniel Picouly.

La folie des grands espaces
Dans « Les Mangeurs d’argile » de Peter Farris, tout commence par une chute. Un banal accident, en apparence, mais si les choses étaient ce qu’elles semblent être, il n’y aurait pas d’histoire, n’est-ce pas ?

Chasse
Lors d’une sortie scolaire, une classe découvre le corps d’une femme décapitée. Un peu plus loin, dans un jardin, c’est la tête d’une femme dépourvue de nez qui est retrouvée. La policière Karin Adler ainsi que ses collègues vont devoir se pencher sur cette affaire des plus singulières, qui semble se conformer à d’anciens châtiments réservés aux sorcières. Mais qui souhaiterait ainsi ressusciter des pratiques brutales et meurtrières d’un autre temps ?