Là, assise dans son fauteuil, elle se gratte la tête. Le volume sur ses genoux est terminé et une question accompagne la couverture refermée. « Et maintenant, qu’est-ce que je lis ? » Elle, c’est Mademoiselle Jack, qui vous emmène faire un tour dans sa bibliothèque mentale. Bienvenue dans le premier épisode de ‘Jack a lu’, consacré à La maîtresse des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni.
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Une Kaori qui s’ignore ?
Japon, XXIIIe siècle. Kaori Yoshida passe le plus clair de son temps en ligne. Dans sa vie professionnelle, participant aux développements de mondes virtuels, et dans sa vie privée. Notre héroïne est du genre extrêmement anxieuse et porte une phobie sociale sévère. Moralité ? La vie est plus facile à gérer dans sa déclinaison virtuelle. Jusqu’à l’arrivée d’une charmante historienne et d’un lot d’ennuis au travail qui bouleverseront son équilibre. Retour sur la lecture du roman « Inline », de Lena Clarke, publié aux éditions Reines de Coeur.

Quand le coup de cœur s’impose
C’est une recommandation de lecture attrapée au vol. Elle se cachait dans une conversation et a bondit, légère comme une plume et rapide comme l’éclair. Je l’ai retenue un instant, puis laissée filer. Fort heureusement, l’ouvrage m’est tombé dans les mains quelques semaines plus tard. Et j’ai pu ainsi découvrir Timothé Le Boucher. Et quelle découverte. Quelle belle rencontre. Mais je m’égare, revenons-en au début et surtout à l’ouvrage.

Les risques de la quatrième de couverture
Vous ai-je déjà dit qu’il faut toujours se méfier des quatrièmes de couverture ? Oui ? Eh bien Je vais le répéter tout de même. On ne se méfie jamais assez d’une quatrième de couverture. Celle de ce roman est d’ailleurs à l’origine d’un énorme malentendu. En effet, dans cette quatrième de couverture traitre, il est fait mention d’un meurtre que le héros du roman devra résoudre. Je pensais donc avoir affaire à un polar. J’ai entamé ma lecture avec enthousiasme, mais j’ai vite trouvé que le cadavre se faisait attendre.

Rite de passage (L’année de Grâce, K. Liggett)
Ça y est, c’est la rentrée pour l’équipe. La poussière s’est accumulée sur mon bureau mais le ficus a mystérieusement survécu. Le temps qui semble s’être arrêté reprend tranquillement au sein du bureau Ilmi. Entre les (trop nombreuses) nouvelles séries à regarder, les envies, les « j’ai la flemme »et les « trop tard », par quoi commencer ? Une petite chronique de livre… Mais lequel ? J’ai longuement hésité parmi plusieurs ouvrages puis un titre s’est imposé tout seul, comme une évidence : L’année de Grâce, de Kim Liggett – ma première claque littéraire de l’Été.

Réconfort
Pour une fois, j’ai décidé de vous parler d’un livre de la rentrée littéraire. Non, je ne suis pas tombée sur la tête, je n’ai pas été touchée par la foudre et non, je ne suis pas devenue par miracle une adepte de la rentrée littéraire. Ce petit écart à mon choix de ne jamais (ou presque) vous parler de nouveautés, c’est entièrement de la faute de Daniel Picouly.

Chasse
Lors d’une sortie scolaire, une classe découvre le corps d’une femme décapitée. Un peu plus loin, dans un jardin, c’est la tête d’une femme dépourvue de nez qui est retrouvée. La policière Karin Adler ainsi que ses collègues vont devoir se pencher sur cette affaire des plus singulières, qui semble se conformer à d’anciens châtiments réservés aux sorcières. Mais qui souhaiterait ainsi ressusciter des pratiques brutales et meurtrières d’un autre temps ?

Chagrins de lectrice
Dans le podcast sur la série Le Parfum, j’avais fait un parallèle entre les coups de foudre littéraires et les coups de foudre amoureux. Comme les histoires d’amour finissent mal (en général), on éprouve aussi des chagrins littéraires. Malheureusement .

La Tisseuse de monde
Vous connaissez peut-être ce sentiment. En démarrant un livre, vous êtes intrigué. Et d’un coup, vous tombez dedans façon Alice au Pays des Merveilles. C’est un peu ce qui s’est passé à la lecture du dernier roman d’Erin Morgenstern, La Mer sans étoiles. Et je sens que j’ai encore un pieds dedans.

Thriller fantastique
Mes lectures sont souvent le fruit du hasard. J’aime piocher à l’aveugle sur les rayons des bibliothèques et faire confiance à la chance. C’est comme ça que le premier Cédric Sire, « Vindicta », est arrivé entre mes mains. D’ailleurs cette lecture m’a plu et m’a donné envie de découvrir l’auteur avant sa mue, Sire Cédric, maître du polar fantastique. J’ai commencé par lire « Avec tes yeux », dont j’ai apprécié l’intrigue, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue. Je me suis ensuite tournée vers les aventures de son héroïne récurrente, Eva Svarta, avec l’ouvrage “ Le Premier sang”.

Thriller médical ?
Tout commence par une opération de routine, un cas banal comme les hôpitaux en soignent par centaines. Cas d’autant plus anodin qu’il se présente au Boston Memorial Hospital, insitution à la pointe de la modernité et de la technologie. Pourtant, lorsque qu’un cas “banal” se situe au début d’un roman étiqueté thriller, c’est qu’il est destiné à ne pas le rester. Et, malheureusement pour le patient, celui-ci se métamorphose en drame.

Maladroite ?
De tous les exercices littéraires, l’écriture d’un roman issu d’un fait divers me semble des plus délicats. Comment ne pas tomber dans le pathos ? Ne pas se rouler dans le misérabilisme de bas étage ? Comment retranscrire avec justesse cette idée de la vie ordinaire qui bascule, d’un seul coup, dans le drame ? Alexandre Seurat a osé s’y attaquer avec un premier roman audacieux sur le thème difficile de la maltraitance infantile.