Tombée du ciel

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Adresses, Lifestyle

Je suis allée faire du saut à l’élastique ! Mais d’abord, on rembobine. Pour mes 30 ans, je me suis fait offrir un saut à l’élastique. Pourtant, je ne suis pas particulièrement trompe-la-mort, ni monstrueusement courageuse. J’aime beaucoup les montagnes russes et les loopings, mais mon amour des sensations fortes ne va pas beaucoup plus loin. Pourtant, pour mes 30 ans, j’ai demandé un saut à l’élastique. Pourquoi ?


Je me suis toujours demandé quelle sensation on pouvait éprouver en sautant de haut. Très haut. Parfois, en regardant en bas d’une falaise, j’ai éprouvé l’envie de sauter jusqu’à en avoir des fourmis dans les pieds et les mains moites. Pourtant, je n’avais pas du tout (et n’ai toujours pas, d’ailleurs) l’intention de mourir. Le saut à l’élastique me semblait un plutôt bon compromis : j’allais sauter de haut et survivre.

C’est ainsi qu’un samedi de juin, mon compagnon et moi-même nous sommes mis en route direction Skypark Normandie, situé sur le Viaduc de la Souleuvre, pour un saut à l’élastique en duo. Oui, on peut sauter à deux. Pour un premier saut dans le vide, c’est plutôt rassurant de ne pas décoller tout seul. Et ce n’est d’ailleurs pas la seule activité que propose le Viaduc de la Souleuvre ! 

(c) Skypark Normandie
C’est même écrit en gros, au cas où j’aurais oublié ^^

Au skypark, vous trouvez une tyrolienne géante de 400 mètres, une balançoire immense qui vous propulsera dans vos souvenirs d’enfance à 130 km/h après un moment de chute libre de 60 mètres et, pour couronner le tout, une nouveauté (qui me fait de l’œil, je dois bien l’admettre) : le saut pendulaire. En bref, tout un programme pour se mettre la tête à l’envers. 

Mon compagnon (d’infortune) et moi-même nous sommes donc présentés à l’accueil. Nous y avons signé des papiers et, surtout, avons été pesés deux fois. Puis, on s’est engagés sur le viaduc, direction la plateforme de saut. Sur la passerelle, on a pu apprécier plus concrètement la hauteur d’où on allait sauter : 61 mètres. 

Si l’on considère que la taille standard d’un immeuble de sept étages est de 23 mètres, je m’apprêtais à sauter depuis l’équivalent d’un bâtiment d’environ 18 étages. Moi qui voulais sauter de haut, j’étais servie. Une fois sur la passerelle, nous sommes accueillis par les moniteurs et pesés pour la troisième fois. On nous installe un harnais et nous attendons notre tour en regardant les autres sauter. L’attente n’est pas trop longue et l’ambiance assez détendue. Le fait de regarder les autres être harnachés puis sauter a quelque chose de rassurant et d’un peu effrayant à la fois. D’un côté, ça vous rappelle ce qui vous attends, de l’autre on se dit « s’ils ont pu le faire, il n’y a aucune raison pour que je ne puisse pas y arriver. » 

(c) Skypark Normandie
Le Grand Saut.

Et puis c’était notre tour. Un des membres du Skypark nous a équipé en discutant avec nous de manière très détendue, ce qui nous a aidé à nous relaxer un peu. Après quelques consignes de plongeon (quand vous aurez la tête en bas, tendez le bras au dessus de la tête comme à la piscine et rentrez le menton), on s’est retrouvés sur la petite plateforme avec les orteils dans le vide et le compte à rebours.

Et là, en regardant en bas, même si nous étions dans cette situation à ma demande, une pensée m’a traversé l’esprit : »Il est absolument hors de question que je saute. » Le compte a rebours était fini, mais je n’étais pas franchement décidée à me lancer, et mon compagnon de saut non plus. Je ne saurais pas dire lequel de nous deux s’est laissé tomber en premier, entrainant l’autre dans sa chute, mais quelques micro secondes plus tard, nous chutions de concert. 

J’ai adoré. Il y avait quelque chose d’enivrant dans cette sensation de chute et de vitesse. Les rebonds ont été moins brutaux que ce que je craignais. Entendre l’un des employés du Skypark nous crier « regardez en haut pour la photo », ça m’a bien fait rire. L’expérience passe assez vite, mais j’ai vraiment passé un bon moment à tomber dans le vide, accrochée à cet élastique. D’ailleurs, ma première envie une fois retournée sur la terre ferme, c’était d’y remonter et de recommencer dès que possible. En attendant, Je vous laisse avec quelques images de notre envol majestueux

(c)Skypark Normandie
Fais comme l’oiseau …🎶
(c)Skypark Normandie
Les vaches rousses, blanches et noires… Sur lesquelles tombe la pluie…
Et les cerisiers blancs made in Normandie…🎶
(c)Skypark Normandie
Un petit sourire pour la photo !

J’espère avoir l’occasion de vous faire un article sur le saut pendulaire, que je compte bien essayer ! Un prochain anniversaire peut-être ? En attendant, j’ai passé un excellent moment au Skypark Normandie, en partie grâce au super accueil et à l’accompagnement dont on a profité. Si vous cherchez un spot pour un grand saut en toute sécurité, avec de gens bienveillants qui vous accompagnent, je vous le recommande chaudement !

Avant de me jeter à nouveau dans le vide avec allégresse (et surtout avec un harnais relié à un câble), je m’en retourne dans mon nid et vous dit à bientôt pour un nouvel article !

Theomus

(c) photos Skypark Normandie

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