Vous ai-je déjà dit qu’il faut toujours se méfier des quatrièmes de couverture ? Oui ? Eh bien Je vais le répéter tout de même. On ne se méfie jamais assez d’une quatrième de couverture. Celle de ce roman est d’ailleurs à l’origine d’un énorme malentendu. En effet, dans cette quatrième de couverture traitre, il est fait mention d’un meurtre que le héros du roman devra résoudre. Je pensais donc avoir affaire à un polar. J’ai entamé ma lecture avec enthousiasme, mais j’ai vite trouvé que le cadavre se faisait attendre.
Auteur : bljack14

Une soirée avec Dita
Samedi 4 juin 2022, la patronne et moi-même avions un rendez-vous… un peu particulier. Prévu depuis le mois de septembre, nous avions patiemment attendu, subissant sans protester la longue attente, conscientes que nous étions que la récompense serait largement à la hauteur. Samedi 4 juin, disais-je, nous nous donnèrent rendez-vous au métro Grands Boulevards. Nous avions revêtu nos habits de lumière pour cette belle occasion ! En effet, nous n’allions pas n’importe où, et n’avions pas rendez-vous avec n’importe qui.

Rite de passage (L’année de Grâce, K. Liggett)
Ça y est, c’est la rentrée pour l’équipe. La poussière s’est accumulée sur mon bureau mais le ficus a mystérieusement survécu. Le temps qui semble s’être arrêté reprend tranquillement au sein du bureau Ilmi. Entre les (trop nombreuses) nouvelles séries à regarder, les envies, les « j’ai la flemme »et les « trop tard », par quoi commencer ? Une petite chronique de livre… Mais lequel ? J’ai longuement hésité parmi plusieurs ouvrages puis un titre s’est imposé tout seul, comme une évidence : L’année de Grâce, de Kim Liggett – ma première claque littéraire de l’Été.

Neige amère
Il y a quelque temps, je m’embourbais dans la lecture d’un livre agréable qui mettait un temps fou à démarrer. Il n’avait pas de défaut particulier, en dehors de celui-ci, et m’a fait passer des heures agréables. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de regarder ailleurs. Et, dans un moment de faiblesse, j’ai fini par céder. Je me suis détournée du droit chemin. J’ai trompé mon ennui avec un autre livre. Celui dont nous allons parler aujourd’hui : La Classe de Neige, d’Emmanuel Carrère.

50 nuances de bof
Il y a de bons livres. Qui vous marquent. Qui vous transportent. Qui vous émeuvent, comme Le Cirque des rêves, d’Erin Morgenstern (vraiment, lisez ce livre). Il y a aussi de mauvais livres, qui vous tombent parfois des mains avant même la fin de l’histoire. Des livres qui vous ennuient profondément, qui vous agacent et parfois même vous énervent par leur médiocrité, leur vide, leur absence totale d’intérêt.

Réconfort
Pour une fois, j’ai décidé de vous parler d’un livre de la rentrée littéraire. Non, je ne suis pas tombée sur la tête, je n’ai pas été touchée par la foudre et non, je ne suis pas devenue par miracle une adepte de la rentrée littéraire. Ce petit écart à mon choix de ne jamais (ou presque) vous parler de nouveautés, c’est entièrement de la faute de Daniel Picouly.

La folie des grands espaces
Dans « Les Mangeurs d’argile » de Peter Farris, tout commence par une chute. Un banal accident, en apparence, mais si les choses étaient ce qu’elles semblent être, il n’y aurait pas d’histoire, n’est-ce pas ?

Chasse
Lors d’une sortie scolaire, une classe découvre le corps d’une femme décapitée. Un peu plus loin, dans un jardin, c’est la tête d’une femme dépourvue de nez qui est retrouvée. La policière Karin Adler ainsi que ses collègues vont devoir se pencher sur cette affaire des plus singulières, qui semble se conformer à d’anciens châtiments réservés aux sorcières. Mais qui souhaiterait ainsi ressusciter des pratiques brutales et meurtrières d’un autre temps ?

Dans le secret des reines
« Une cour sans femme, c’est comme un jardin sans fleur », disait François Ier, dont les multiples butinages sont restés dans les annales. C’est aussi l’une des citations qui ouvrent le livre de Bernadette de Castelbajac, dédié aux (très) nombreuses dames et demoiselles d’honneur ayant servi les reines de France, depuis Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI jusqu’à Marie-Antoinette.

Thriller fantastique
Mes lectures sont souvent le fruit du hasard. J’aime piocher à l’aveugle sur les rayons des bibliothèques et faire confiance à la chance. C’est comme ça que le premier Cédric Sire, « Vindicta », est arrivé entre mes mains. D’ailleurs cette lecture m’a plu et m’a donné envie de découvrir l’auteur avant sa mue, Sire Cédric, maître du polar fantastique. J’ai commencé par lire « Avec tes yeux », dont j’ai apprécié l’intrigue, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue. Je me suis ensuite tournée vers les aventures de son héroïne récurrente, Eva Svarta, avec l’ouvrage “ Le Premier sang”.

Thriller médical ?
Tout commence par une opération de routine, un cas banal comme les hôpitaux en soignent par centaines. Cas d’autant plus anodin qu’il se présente au Boston Memorial Hospital, insitution à la pointe de la modernité et de la technologie. Pourtant, lorsque qu’un cas “banal” se situe au début d’un roman étiqueté thriller, c’est qu’il est destiné à ne pas le rester. Et, malheureusement pour le patient, celui-ci se métamorphose en drame.

Maladroite ?
De tous les exercices littéraires, l’écriture d’un roman issu d’un fait divers me semble des plus délicats. Comment ne pas tomber dans le pathos ? Ne pas se rouler dans le misérabilisme de bas étage ? Comment retranscrire avec justesse cette idée de la vie ordinaire qui bascule, d’un seul coup, dans le drame ? Alexandre Seurat a osé s’y attaquer avec un premier roman audacieux sur le thème difficile de la maltraitance infantile.