Là, assise dans son fauteuil, elle se gratte la tête. Le volume sur ses genoux est terminé et une question accompagne la couverture refermée. « Et maintenant, qu’est-ce que je lis ? » Elle, c’est Mademoiselle Jack, qui vous emmène faire un tour dans sa bibliothèque mentale. Bienvenue dans le premier épisode de ‘Jack a lu’, consacré à La maîtresse des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni.
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Une Kaori qui s’ignore ?
Japon, XXIIIe siècle. Kaori Yoshida passe le plus clair de son temps en ligne. Dans sa vie professionnelle, participant aux développements de mondes virtuels, et dans sa vie privée. Notre héroïne est du genre extrêmement anxieuse et porte une phobie sociale sévère. Moralité ? La vie est plus facile à gérer dans sa déclinaison virtuelle. Jusqu’à l’arrivée d’une charmante historienne et d’un lot d’ennuis au travail qui bouleverseront son équilibre. Retour sur la lecture du roman « Inline », de Lena Clarke, publié aux éditions Reines de Coeur.

Rite de passage (L’année de Grâce, K. Liggett)
Ça y est, c’est la rentrée pour l’équipe. La poussière s’est accumulée sur mon bureau mais le ficus a mystérieusement survécu. Le temps qui semble s’être arrêté reprend tranquillement au sein du bureau Ilmi. Entre les (trop nombreuses) nouvelles séries à regarder, les envies, les « j’ai la flemme »et les « trop tard », par quoi commencer ? Une petite chronique de livre… Mais lequel ? J’ai longuement hésité parmi plusieurs ouvrages puis un titre s’est imposé tout seul, comme une évidence : L’année de Grâce, de Kim Liggett – ma première claque littéraire de l’Été.

Neige amère
Il y a quelque temps, je m’embourbais dans la lecture d’un livre agréable qui mettait un temps fou à démarrer. Il n’avait pas de défaut particulier, en dehors de celui-ci, et m’a fait passer des heures agréables. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de regarder ailleurs. Et, dans un moment de faiblesse, j’ai fini par céder. Je me suis détournée du droit chemin. J’ai trompé mon ennui avec un autre livre. Celui dont nous allons parler aujourd’hui : La Classe de Neige, d’Emmanuel Carrère.

50 nuances de bof
Il y a de bons livres. Qui vous marquent. Qui vous transportent. Qui vous émeuvent, comme Le Cirque des rêves, d’Erin Morgenstern (vraiment, lisez ce livre). Il y a aussi de mauvais livres, qui vous tombent parfois des mains avant même la fin de l’histoire. Des livres qui vous ennuient profondément, qui vous agacent et parfois même vous énervent par leur médiocrité, leur vide, leur absence totale d’intérêt.

Réconfort
Pour une fois, j’ai décidé de vous parler d’un livre de la rentrée littéraire. Non, je ne suis pas tombée sur la tête, je n’ai pas été touchée par la foudre et non, je ne suis pas devenue par miracle une adepte de la rentrée littéraire. Ce petit écart à mon choix de ne jamais (ou presque) vous parler de nouveautés, c’est entièrement de la faute de Daniel Picouly.

La Tisseuse de monde
Vous connaissez peut-être ce sentiment. En démarrant un livre, vous êtes intrigué. Et d’un coup, vous tombez dedans façon Alice au Pays des Merveilles. C’est un peu ce qui s’est passé à la lecture du dernier roman d’Erin Morgenstern, La Mer sans étoiles. Et je sens que j’ai encore un pieds dedans.

Thriller fantastique
Mes lectures sont souvent le fruit du hasard. J’aime piocher à l’aveugle sur les rayons des bibliothèques et faire confiance à la chance. C’est comme ça que le premier Cédric Sire, « Vindicta », est arrivé entre mes mains. D’ailleurs cette lecture m’a plu et m’a donné envie de découvrir l’auteur avant sa mue, Sire Cédric, maître du polar fantastique. J’ai commencé par lire « Avec tes yeux », dont j’ai apprécié l’intrigue, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue. Je me suis ensuite tournée vers les aventures de son héroïne récurrente, Eva Svarta, avec l’ouvrage “ Le Premier sang”.

Thriller médical ?
Tout commence par une opération de routine, un cas banal comme les hôpitaux en soignent par centaines. Cas d’autant plus anodin qu’il se présente au Boston Memorial Hospital, insitution à la pointe de la modernité et de la technologie. Pourtant, lorsque qu’un cas “banal” se situe au début d’un roman étiqueté thriller, c’est qu’il est destiné à ne pas le rester. Et, malheureusement pour le patient, celui-ci se métamorphose en drame.

Maladroite ?
De tous les exercices littéraires, l’écriture d’un roman issu d’un fait divers me semble des plus délicats. Comment ne pas tomber dans le pathos ? Ne pas se rouler dans le misérabilisme de bas étage ? Comment retranscrire avec justesse cette idée de la vie ordinaire qui bascule, d’un seul coup, dans le drame ? Alexandre Seurat a osé s’y attaquer avec un premier roman audacieux sur le thème difficile de la maltraitance infantile.

Évasion
C’est l’histoire d’un cirque mystérieux et féerique. Il arrive sans prévenir et se dresse d’un coup sans que personne ne l’ait vu s’installer. A minuit, ses portes s’ouvrent et permettent aux visiteur d’assister à des numéros plus féeriques les uns que les autres, de déambuler entre d’incroyables pavillons et de toucher du doigt le merveilleux. Le Cirque des rêves est ainsi fait : il ne ressemble à aucun autre et les visiteurs en ressortent tous profondément marqués.

Vengeance
Je me méfie des quatrièmes de couverture. Je déteste avec passion celles qui vous dévoilent les trois quarts de l’intrigue avant même que vous ayez ouvert le livre. Je méprise profondément celles qui ne comportent que quelques phrases « accrocheuses » à la manière d’une bande annonce de film.