Depuis le 30 novembre, The Tattooed Lady est à l’heure du glamour. La galerie expose jusqu’à la fin du mois les photographies de Rémi Cozot et de Comtesse Léa. Il vous reste encore deux semaines pour aller profiter de l’exposition alors surtout, n’hésitez pas.
Une collaboration chic : Comtesse Léa et Remi Cozot

Comtesse Léa par Rémi Cozot © Rémi Cozot
Elle est partout sur les murs mais n’est jamais vraiment la même. La Comtesse Léa habite la galerie, et ça se voit. En retard à cause du métro, je suis loin d’être la première arrivée et c’est bon signe. Notez que je n’avais pas prévu d’enregistrement ou de faire une quelconque interview pendant la soirée.
Je me suis donc accordé quelques tours afin de regarder toutes les photographies de Rémi Cozot. Techniquement le travail est léché et les détails soignés. Le cadrage, sans être trop classique, ne découpe pas non plus le modèle à la hache. En cherchant sur son site, on lit que Rémi est « photographe-auteur » dans des domaines comme le glamour. Mais l’interview sauvage faite devant le salon vous en dira plus.
Plus je tourne, plus je me rends compte que chaque image a sa propre identité véhiculée par la belle Comtesse Léa. Oui, j’avoue la trouver belle et j’entends bien que ça n’engage que moi. Allant de la pin-up (presque) traditionnelle à un fantasme de geisha, elle semble à l’aise dans une grande variété de personnages. Grande brune aux yeux bleus à laquelle il semble être difficile de résister, elle est aussi dotée d’autres talents non-négligeables. A la fois modèle, performeuse burlesque ascendant danseuse orientale, elle est aussi maquilleuse,coiffeuse et photographe. Il y a de quoi s’incliner, nous sommes d’accord.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire je ne bave pas devant elle. Toutefois je m’arrêterai sur son travail de modèle. Si beau que l’on puisse être, ça ne fait pas tout. La petite chose importante reste, pour moi, l’éclair de présence dans le regard qui atteste que l’image a été vécue et le concept porté. Et chacun de ces projets a été pensé, mené et réalisé avec brio par l’objectif du photographe et l’expressivité du modèle.
L’humour glamour de Minnie Valentine
Ça a beau être un vernissage, il n’y a pas que les murs qui sont animés. Histoire d’en mettre plein les yeux, Minnie Valentine nous a offert un show burlesque tout ce qu’il y a de plus amusant et éblouissant. Minnie Valentine, dite « le rossignol du burlesque », est une artiste aux talents divers et variés. Un peu glamour, un peu provoc’ et profondément féminine elle est à la fois modèle et photographe, effeuilleuse et chanteuse mais aussi présentatrice à la Pretty Propaganda à La Manufacture.

Minnie Valentine par Rubizy Photographies ©Rubizy Photographies
Ce soir-là, elle nous présentait son nouveau numéro à base de rouge, de tablier et de cuisine. Ça fait envie, nous sommes d’accord. L’audience était réactive, notamment grâce à la proportion de femmes présente ce soir-là. L’effeuillage, plein d’espièglerie, m’a permis de rencontrer une artiste charmante et accomplie. A la voir danser, mes pieds ont envie de bouger. Mes yeux sont charmés par son sourire et ses boucles blondes.
Et, surtout, n’allez pas faire de confusion. Minnie n’est pas strip-teaseuse mais effeuilleuse burlesque. La différence étant que l’effeuilleuse ne se dévêtit jamais complètement. Tout est dans la séduction. Mais qui mieux que la performeuse pour vous en parler ?
Les doigts de fée de Lesly S.
Soirée glamour oblige, nous voilà tous rangés le long du mur pour pouvoir profiter du défilé de corset de Lesly Suares. J’ai bien essayé de filmer mais, vous le constaterez vous-même, j’ai parfois un problème de taille. Et ceci sans jeu de mots aucun. Revenons-en au défilé. Cadencé par une musique de circonstance, il est mené par un groupe de modèles (qui ont, elles aussi, de multiples casquettes) et d’amatrices toutes plus belles les unes que les autres. Indéniablement, il porte le talent et la minutie de la créatrice.
Couturière autodidacte, elle développe au fur et à mesure un certain amour pour la corseterie. S’en suivra une formation et une participation à « 1930, l’Odyssée burlesque ». Comment elle y est arrivée ? « Une envie viscérale de créer », raconte-t-elle. Cette envie fait rêver tant les pièces sont belles et le travail perfectionniste. La Marraine la Fée a du soucis à se faire, on lui a trouvé une concurrente de taille. Et puis, comment dire non à une pièce qui peut être faite sur-mesure ?
REMERCIEMENTS :
Tout d’abord merci, encore, à Arnaud sans qui je ne pourrais pas faire d’aussi belles rencontres ni profiter de belles soirées. Bravo pour celle-ci ! A la Comtesse Léa, Remi Cozot et Minnie Valentine de m’avoir accordé un peu de leur temps pour des discussions « dans le froid, dans la rue » et même parfois dans le bruit !
Liens :
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En-tête : Comtesse Léa par Rémy Cozot.