Peut-être une fois tous les dix ans, j’ai une lubie. Je mets le nez dans un Sephora avec pour objectif de me trouver une routine maquillage stable, que ma peau ne rejette pas en bloc et qui ne me donne pas l’impression de porter un masque. La dernière fois, qui s’est soldée par un KO, remonte à ma première année de fac. Cette fois, masque à gaz vissé sur le museau, je me suis mis en quête de la marque Rare Beauty de Selena Gomez.
Joli coup de comm’, puisque c’est la campagne autour de la marque qui m’a fait lever le nez. Le slogan me plaît bien et l’identité graphique reste discrète. Après avoir longtemps louché sur des nuances, je suis repartie avec de quoi m’amuser : fond de teint, blush, fard à paupière et rouge à lèvre liquide. Craquage, vous dîtes ?
Le syndrome Crayola
Devant le miroir, le fond de teint liquide à la main, j’ai un peu l’impression d’être une enfant en bas âge armée d’un crayola face à un mur blanc. Je commence par me tracer des lignes sur les joues, le front et le menton. Mon utilisation du produit n’a pas vocation à couvrir les imperfections. On les devine toujours après l’application, mais le teint est uniforme et j’ai meilleure mine. Dans la journée, la couleur ne vire pas mais il peut demander une retouche.
Côté blush, j’ai rapidement compris que j’en aurai pour quelques temps. Il est très liquide et très pigmenté. J’y vais par petites touches, histoire d’éviter l’effet poupée de porcelaine inquiétante. Rétrospectivement, le solide aurait peut-être été plus maniable pour moi.
Après quelques mois d’utilisation, les produits se sont bien intégrés à ma routine du matin. J’ai pris la main avec le blush et trouvé la bonne dose de fond de teint. Avantages non négligeables, ces produits n’ont pas d’odeur et des formats assez pratiques à transporter.
Pratique, c’est chic
C’est à ma faiblesse pour le rouge à lèvre que je dois l’acquisition du rouge à lèvres. Le rouge est vif et la matière se tient suffisamment bien pour ne pas passer trois heures à créer des lèvres nettes – j’ai encore une dent contre un Kat Von D ingérable… Un peu comme le blush, j’y vais peu à peu. Il n’est pas pénible à porter et supporte quelques tasses de chicoré. Selon la motivation, je le remplace dans la journée par un cousin plus foncé. Ni vu ni connu. Au niveau de l’odeur, mon nez s’en accommode.
La pièce finale, le fard à paupière liquide, est peut-être la seule dont j’avais réellement besoin. Je cherchais une bricole d’une couleur qui s’adapte à toutes les situations et qui soit un minimum nomade, par opposition à ma palette. Et, en l’occurrence, la matière se travaille plutôt bien au doigt et la couleur s’accorde bien à mes cheveux et ne clashe pas avec mes lunettes. J’essaie quand même de rester pragmatique !
Aleksandra Duncan