J’aime bien faire les choses à moitié, ne pas aller au bout de mes idées… Et quand j’ai entendu parler du livre de Kevin Tran, « L’Art de faire les choses à moitié », j’ai senti qu’il avait des choses à m’apporter.
Je ne sais pas vous, mais j’ai souvent eu du mal à aller au bout de mes projets. En fait, je peux compter sur les doigts d’une main (de Django Reinhardt) le nombre de projets, d’idées ou d’envies que j’ai réussi à pousser jusqu’au bout. Pourquoi ? Déjà parce que je me décourage aussi vite que je m’enthousiasme, mais aussi parce que je suis une procrastinatrice patentée. J’irais bien réclamer une médaille de la procrastination, ou du moins un diplôme…mais pas aujourd’hui. Demain, j’irai. Là, j’ai la flemme. Vous voyez le tableau…
Autant vous dire que quand j’ai entendu parler du livre de Kevin Tran, « L’Art de faire les choses à moitié », j’ai tout de suite été intéressée par le titre. Le nom de l’auteur ne m’était pas inconnu, puisque je connaissais la chaîne Youtube qu’il animait avec son frère, baptisée « Le Rire jaune ». Je savais aussi qu’il scénarisait le manga « Ki & Hi ».
Un coup de pied ?
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, c’est sur sa chaîne Youtube que j’ai entendu parler de son livre. Je ne l’attendais pas forcément sur ce terrain et étais donc assez curieuse de voir ce que le livre contenait. Par ailleurs, j’espérais trouver dans ce livre des clés, des conseils, des indications pour enfin me coller moi-même le magistral coup de pied au postérieur dont j’avais besoin pour avancer. Le temps que j’ai mis à récupérer l’ouvrage n’a fait qu’attiser ma curiosité et mon envie de lire.
Comme dirait l’auteur lui-même, trêve de mondanités. Parlons du contenu.
La preuve par l’exemple
J’ai trouvé le livre très bien fait. Au départ, je m’attendais à une sorte de livre pratique, avec des exercices concrets, des listes de choses à faire et des éléments de méthode. Ne vous méprenez pas, j’en ai trouvé, mais il n’y avait pas que ça. J’ai surtout découvert l’envers du décor de la chaîne du Rire jaune et le travail de titan qu’il a fallu non seulement pour créer la chaîne mais aussi pour la faire durer dans le temps.
J’ai été impressionnée par la capacité de Kevin à se projeter dans le temps et à se poser les questions qu’on a tendance à vouloir éviter quand on démarre un projet, surtout quand il commence à avoir un joli succès, par exemple : « que faire si tout s’arrête »?. Il est intéressant de voir tout le travail, l’investissement et la planification que demande une chaîne Youtube, surtout aujourd’hui. Pour des lecteurs.ice.s qui voudraient se lancer comme créateur.ice.s de contenu, je trouve que c’est une belle découverte de ce à quoi il faut penser avant de franchir le pas.
Les dessous du succès
J’ai même été touchée par le récit que fait Kevin fait des années qui ont précédé le lancement de la chaîne, visiblement pas les plus joyeuses de son existence. Il a osé révéler une partie de son histoire où il ne tient pas forcément le beau rôle, je trouve ça assez courageux.
Le petit bémol que je pourrais indiquer, c’est que je m’attendais à un petit peu plus de conseils techniques pour mener ses projets à bien. C’est toutefois un livre qui m’a donné envie de reprendre des projets abandonnés, de m’organiser, de canaliser mes idées et surtout de croire un peu plus en l’idée que, moi aussi, je peux créer quelque chose. C’est une lecture dont je suis ressortie optimiste et plutôt enthousiaste, et pour cela un grand merci à l’auteur. Si vous l’avez lu ou avez l’intention de le lire, n’hésitez pas à nous l’indiquer dans les commentaires !
Sur ce, je m’en retourne dans mon nid !
À bientôt,
Mademoiselle Jack
Ilmi' Mag 