Le 17 janvier, l’album MMXX atterrissait parmi mes sorties recommandées sur Spotify. Derrière lui, le “supergroupe” de metal progressif Sons of Apollo, au casting imposant et aux compositions accrocheuses.
Le premier album du groupe, Psychotic Symphony sort à l’automne 2017 chez InsideOutMusic. Aux manettes de ce projet, un peu de Dream Theater, de Guns’n’Roses, de Journey et une pointe de Mr. Big. A la batterie, j’appelle Mike Portnoy, au clavier Derek Sherinian et à la guitare Ron « Bumblefoot » Thal. La basse est assurée par Billy Sheehan et, au micro, Jeff Scott Soto. MMXX, sorti le 17 janvier dernier, est leur deuxième album. Il sera accompagné d’une tournée, qui s’arrêtera à Marseille (au Cepac Silo) le 17 mars et à Paris (à la Machine du Moulin Rouge) le 18 mars.
Synergie sonore
L’élément le plus intéressant du metal progressif, c’est son côté imprévisible. Avant d’arriver à la lecture en boucle d’un album pour profiter des mouvements – que vous connaissez déjà par cour- il y a le moment où vous en prenez plein les oreilles. Parce qu’aux envolées orchestrales succède un solo de guitare électrique ou que la batterie s’emballe. Et que tout s’enchaîne parfaitement bien. Comme un court-métrage dont le scénario serait particulièrement bien huilé. C’est un genre un peu fou dont les variations sont propices au voyage. A l’imagination.
Dans le cas présent l’escalade musicale – tantôt électronique ou classique – s’associe à un chant entre clarté et rugosité et à une guitare saturée, donnant d’autant plus de reliefs aux titres. Le décor des morceaux est posé finement et l’ensemble est percutant. L’association des sonorités met joliment en valeurs les bagages hard-rock de Bumblefoot ou de Soto ainsi que les origines progressives du duo Portnoy-Sherinian.
@aleksduncan