Ces jours qui disparaissent (Thimothé Le Boucher)

Quand le coup de cœur s’impose

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Lectures

C’est une recommandation de lecture attrapée au vol. Elle se cachait dans une conversation et a bondi, légère comme une plume et rapide comme l’éclair. Je l’ai retenue un instant, puis laissée filer. Fort heureusement, l’ouvrage m’est tombé dans les mains quelques semaines plus tard. Et j’ai pu, à travers Ces jours qui disparaissent, découvrir Timothé Le Boucher. Et quelle découverte ! Quelle belle rencontre ! Mais je m’égare, revenons-en au début et surtout à l’ouvrage.


Ces jours qui disparaissent, c’est l’histoire de Lubin, un jeune acrobate. Au cours d’un numéro, il chute lourdement sur la tête. Après cet accident, il se rend compte qu’il n’est conscient qu’un jour sur deux. L’autre jour, une autre personne semble habiter son corps. Une personnalité tout à fait différente. Si, dans un premier temps les deux Lubin tentent de cohabiter, l’alter ego semble prendre une place de plus en plus importante. Que vous dire, par où commencer ?

L’histoire ? Magnifique, extrêmement bien construite. J’ai été littéralement hypnotisée du début à la fin, impossible de reposer l’exemplaire avant d’avoir fini. J’ai tremblé, je me suis résignée, je me suis révoltée, interrogée et surtout laissée mener par le bout du nez pendant toute l’histoire. L’inventivité de l’auteur et son originalité sont dignes d’éloges, c’est pour moi une belle découverte. Surtout que l’histoire ne bascule jamais dans le manichéisme, l’auteur garde un équilibre avec une maîtrise qui force l’admiration. 

Les personnages ? Attachants, intéressants et très bien construits. On ne peut qu’aimer Lubin, ce jeune homme un peu désinvolte et rieur qui va se retrouver confronté à une situation qui le dépasse complètement. Les personnages qui gravitent autour de lui et de son double sont attachants, tendres et touchants pour la plupart. Ils ont en tout cas chacun leur identité propre qui leur permet de se distinguer les uns des autres, ce que j’ai trouvé fort appréciable. Mention spéciale à la troupe des acrobates, que j’ai adorés. 

Le dessin ? Il se dégage du trait et des couleurs de Timothé Le Boucher une délicatesse et une mélancolie qui servent à merveille le propos de l’auteur. Les images sont d’une grande poésie servie par un grand format agréable. La couverture est d’ailleurs superbe.

En bref : un authentique coup de cœur à dévorer sans modération !
Jetez-vous dessus !

Bonne lecture,

Miss Jack

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